Markus Ehses/Michael Veith

Markus Ehses/Michael Veith

 

Bachelor/Master-Reform in den Natur- und Ingenieurwissenschaften: Fragen grenzüberschreitender Zusammenarbeit (Résumé)

 

Le processus de Bologne, visant à la création d’un espace universitaire européen, était censé faciliter la mobilité des étudiants. En fait, ce processus a entraîné de nouvelles difficultés pour les échanges universitaires et les cursus intégrés franco-allemands, en particulier dans le domaine des sciences de l’ingénieur et des sciences naturelles. Ceci est dû notamment au fait que les Grandes Ecoles en France ont pour la plupart renoncé à la mise en œuvre du système LMD. C’est pourquoi le Pôle France de l’Université de la Sarre et le réseau européen de formation de doctorants « Nouveaux matériaux et développement de nouvelles méthodes physiques pour leur étude structurale » ont organisé, le 9 juin 2006, une table ronde traitant des répercussions de la réforme LMD sur la coopération universitaire en sciences naturelles et en sciences de l’ingénieur. Les intervenants – représentants de l’Université franco-allemande, de différents cursus intégrés et d’une initiative régionale de coopération entre Grandes Ecoles et universités françaises – ont souligné les difficultés d’intégration des Grandes Ecoles d’ingénieurs dans le nouvel espace universitaire européen, mais aussi les différentes possibilités d’y remédier par des solutions individuelles qui nécessitent néanmoins une certaine souplesse administrative et une très bonne compétence transfrontalière. De manière générale, les participants ont constaté que certaines conséquences du processus de Bologne, telles la modularisation et le cloisonnement grandissant des filières, tendent à augmenter l’incompatibilité des cursus et rendent la mobilité estudiantine plus précaire au lieu de la faciliter. A long terme, ce seront sans doute les cursus intégrés bien organisés qui apporteront une solution adéquate à cette situation.

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