Étranger·es, exclu·es et dissident·es en démocratie : histoire et perspectives philosophiques

Description du projet

Le projet développement de partenariat, Étrangers, exclus et exilés en démocratie : histoire et perspectives philosophiques, vise à examiner d’un point de vue diachronique et synchronique les problèmes que pose la figure de « l’autre » pour les démocraties, à la fois dans leur régime respectif et dans leurs rapports avec le monde extérieur, en considérant principalement les grandes catégories suivantes.

ÉTRANGER·ES : celleux qui se trouvent en dehors du corps politique démocratique et par différence avec qui le demos se définit (problème de la frontière) ;

EXCLU·ES : celleux qui, sur place, se trouvent exclu·es pour différentes raisons et à des degrés divers (problème de l’intégration) ;

DISSIDENT·ES : celleux qui choisissent de s’opposer activement à la démocratie ou de s’extraire de ses règles par perte de confiance, défiance, rébellion, marginalité, etc. (problème de l’opposition ou du refus de participation).

Nous souhaitons poursuivre cette enquête dans une perspective à la fois historique et systématique/conjoncturelle (Nippel). Cette recherche rejoint plusieurs objectifs du programme Savoir, plus particulièrement, celui d’approfondir les connaissances à partir de perspectives à caractère disciplinaire, interdisciplinaire ou multisectoriel en soutenant les meilleur·es chercheur·es ; de soutenir de nouvelles approches de recherche portant sur des sujets complexes et importants, y compris ceux qui dépassent les capacités d’un·e seul·e chercheur·e, d’un seul établissement ou d’une seule discipline ; d’offrir aux étudiant·es une formation de grande qualité en recherche ; de financer la constitution d’une expertise en recherche axée sur les possibilités et les enjeux sociétaux.

OBJECTIFS PARTICULIERS

  • Arriver à une meilleure compréhension et à un meilleur diagnostic des obstacles au bon fonctionnement des démocraties.
  • Développer des moyens d’intervention dans différents milieux non académiques afin de sensibiliser les citoyen·nes aux défis et aux exigences de la vie démocratique.
  • Rejoindre plus particulièrement les jeunes publics et les populations susceptibles de se retrouver dans les catégories symptomatiques identifiées.
  • Comparer les expériences démocratiques dans différents contextes pour être à même d’adapter les solutions et approches aux différentes situations.
  • Par des mesures concrètes et différentes interventions, renforcer le sens du commun et accroître le bien-vivre dans la cité.

ORIGINALITÉ ET IMPORTANCE

L’approche privilégiée par le partenariat est centrée sur les problèmes rencontrés dans les trois grandes catégories tout juste mentionnées. Nous partons des difficultés elles-mêmes pour voir comment elles ont été traitées à différentes époques historiques et quels outils peuvent être développés pour les aborder aujourd’hui. Notre regard se porte aussi sur des expériences ailleurs dans le monde (France, Allemagne, Brésil), et les organismes académiques partenaires vont grandement bénéficier, croyons-nous, du regard croisé sur les défis démocratiques issu de nos échanges, sans compter l’investissement sur le terrain communautaire qui peut en résulter, notre projet comportant un important aspect pratique. Le territoire commun des différents thèmes identifiés est bien sûr celui des régimes démocratiques – eux-mêmes divers –, mais nous pensons que l’approche centrée directement sur les problèmes, non pas sur les institutions du système démocratique mais sur ce qui les met en doute et les conteste, est mieux à même de mener à des solutions concrètes. Par ailleurs, l’approche privilégiée par le partenariat, comme il appert au vu de l’équipe des chercheurs rassemblés, est interdisciplinaire, faisant intervenir des spécialistes en philosophie, science politique, histoire, sociologie, littérature, etc. Les problèmes que pose la figure de « l’autre » en contexte démocratique ont à la fois le caractère de sédiments, c’est-à-dire qu’ils ont une histoire, des antécédents dans le passé et une évolution dans le temps chaque fois singulière qu’il faut tenter de retracer et de comprendre (Farrar ; Flaig ; Hansen, 2005 ; Mossé ; Narbonne, 2017, 2020b Constant ; Finley ; De Jaeghere ; Meier, 1991,1995), et le caractère d’événements singuliers et éruptifs : c’est maintenant qu’ils apparaissent dans la sphère publique et posent des difficultés concrètes dans la cité (Robichaud-Turmel, 2020).

Pertinence des approches théoriques et méthodologiques choisies

C’est par le moyen de l’interdisciplinarité que nous allons aborder les trois principales thématiques. Pour chaque thème, nous sélectionnons des périodes dans l’histoire – 1) Antiquité ; 2) Moyen Âge/Renaissance ; 3) Modernité ; 4) Période contemporaine –, en portant notre attention sur différents sous-thèmes particulièrement significatifs non seulement pour l’époque considérée mais aussi pour l’époque présente.

Thème A : Étranger·es

Comme régime et forme sociale, la démocratie se caractérise par ses exigences d’égalité, de participation et d’inclusion. Pourtant, en tant qu’elle s’incarne dans un territoire donné, elle se définit nécessairement par rapport et par opposition à une extériorité qui la délimite. Le problème des frontières du demos est celui des critères permettant de justifier une telle exclusion des étranger·es hors du cadre démocratique : qu’est-ce qui justifie de mettre un terme à l’inclusion? de n’accorder qu’à celleux « de l’intérieur » le droit de participer à titre égal aux affaires politiques ? comment cet intérieur lui-même en vient-il à être délimité ? Sur des bases pragmatiques (il faut bien s’arrêter quelque part), historiques (sédimentation de pratiques dans le droit), culturelles, voire ethniques ou raciales ? La frontière du demos peut-elle se tracer sur une base purement politique ? Les sous-thèmes abordés dans cette section seront (les contributions des co-chercheur.es et collaborateur·ices sont indiquées entre parenthèses) :

  1. Antiquité : les frontières du demos dans l’Athènes classique et leurs évolutions (Baker).
  2. Modernité : les scénarios de formation du peuple dans les théories du contrat social (Abizadeh 2012) ; les enjeux de l’identification entre citoyenneté et nationalité au 18e siècle (Lacroix et Pranchère 2016) ; (Bastien ; Lüsebrink)
  3. Période contemporaine : le critère de l’inclusion démocratique (être affecté par les décisions démocratiques ou être soumis à elles) (Abizadeh 2008; Deleixhe 2019); la vocation universaliste de la démocratie (Guénard 2016) ; la relation entre démocratie et territoire (Gosselin-Tapp 2022), démocratie et théâtre (Gontier, Lüsebrink, Weiershausen, Birgfeld, Klär)

Thème B : Exclu·es

Alors que la démocratie se définit par l’impératif d’inclusion égale, son histoire est marquée par de multiples exclusions et inégalités politiques. Les démocraties anciennes et modernes se sont construites sur l’exclusion formelle de la citoyenneté ou de la jouissance des droits politiques pour de nombreuses catégories de la population (esclaves, femmes, classes pauvres, personnes racisées). D’autres formes d’exclusion politique persistent aujourd’hui : embûches mises au vote, inégalité des chances d’influencer la décision politique, mésinformation et ; invisibilisation ou inaudibilité des revendications des groupes minoritaires et personnes marginalisées; incapacité électorale pour cause d’incompétence ou d’indignité. S’il convient au préalable de se demander si toutes les exclusions sont illégitimes ou s’il existe un « droit d’exclure » (Beckman 2014) proprement démocratique, on s’intéressera surtout aux moyens de remédier aux exclusions systémiques persistantes en démocratie, en portant attention aux conditions sociales et aux procédures démocratiques qui favorisent la participation et le contrôle égaux de tou·tes citoyen·nes sur la décision politique. Voici les sous-thèmes prévus :

  1. Antiquité : la défense de la délibération commune autour et dans le texte des Politiques d’Aristote au IVe siècle av. J.-C (Narbonne 2020 a ; Wolf ; Gonzales)
  2. Moyen Âge/Renaissance : Étude de l’esprit démocratique libéral au sein de l’humanisme civique florentin du XVe siècle jusqu’au XVIIe siècle anglais (Gontier, P. Girard).
  3. Modernité : la filiation problématique du gouvernement représentatif avec la démocratie grecque au 18e siècle (Boulad-Ayoub, 2007 ; 2014) ; les débats sur la citoyenneté active et passive, l’inclusion des femmes et des affranchi.es dans le corps des citoyen·nes, et les critères de propriété pour le droit d’élire et d’être élu·e.
  4. Période contemporaine :  analyse et typologie des motifs de privation formelle des droits politiques (autonomie, compétence, condamnation pénale, indignité nationale) (Roussin 2013); formes matérielles et symboliques d’exclusion démocratique (injustices épistémiques, racisme systémique, marginalisation, vulnérabilité et pauvreté); comparaison des procédures démocratiques (référendum, élection, vote, tirage au sort, délibération, etc.) selon leurs potentialités d’inclusion (Girard 2019; Abizadeh 2021).

Thème C : Dissident·es

La démocratie, comme forme de gouvernement et comme forme de vie (Lebensform), repose sur une culture démocratique et la reconnaissance pratique d’un certain nombre de valeurs (égalité des droits, ouverture de la discussion, principe du contradictoire, justification publique des décisions politiques, etc.). Le dernier thème a pour double vocation d’explorer les modalités de l’ethos démocratique et d’analyser les formes de rejet dont cet ethos et l’idéal démocratique qu’il sous-tend peuvent faire l’objet. À quoi faut-il rapporter les tentations oligarchique, populiste ou autoritaire de la démocratie ? Si la période actuelle est marquée par le succès public de discours d’opposition ou de contestation ouverte des régimes démocratiques (la contestation violente de résultats électoraux, par exemple), la forme la plus massive de dissidence demeure la désaffection et la défiance envers les processus démocratiques et la classe politique. Comment lutter contre ces différentes tendances ? Par quels moyens (éducation, pratiques sociales, institutions et procédures politiques, etc.) assurer la diffusion et la prégnance d’une culture démocratique forte parmi les citoyen·nes ? Voici les sous-thèmes prévus :

  1. Antiquité : La démocratie comme forme de vie chez les auteurs grecs : les exemples de Protagoras, sophiste, Aristote, philosophe, Démosthène, orateur, et les auteurs tragiques (Narbonne; Schlange-Schöningen; Taormina; Wolf).Les oligarques et les opposant.es théoriques (e.g. Platon) à la démocratie? (Cornelli, Marsola)
  2. Modernité : l’étude des salons tenus par des femmes comme école de la démocratie; les anti-lumières comme mouvement antidémocratique (Boulad-Ayoub)
  3. Période contemporaine : le problème du populisme (Colliot-Thélène et Guénard 2014) (Turmel et Robichaud); relations entre liberté d’expression et désinformation (Roussin 2021a; Girard 2014a); analyse critique des défenses de l’épistocratie et du confucianisme politique comme alternatives à la démocratie (Roussin 2021b; 2022; Girard 2014b) ; interrogation sur la pertinence de la notion de vertus démocratiques dans un contexte d’inégalités sociales et d’exclusions politiques.

REVUE DE LA LITTÉRATURE

Pour ce qui concerne la littérature sur le sujet, on peut faire part des tendances interprétatives actuelles et de la situation présente en quatre volets : volet antique; volet Moyen-Âge/Renaissance; volet moderne; volet contemporain.

Volet antique

Depuis une vingtaine d’années, la recherche sur les sources démocratiques antiques, notamment grecques, a énormément évolué. D’une part, l’image idéalisée de la démocratie du Ve siècle a été profondément remise en cause, car l’on s’est aperçu que la démocratie du IVe siècle, mieux documentée, offrait un portrait plus exact du fonctionnement démocratique (Meier 1995, Hansen, 1993). En parallèle, sur le plan documentaire, la recherche s’est davantage portée sur les orateurs (Brun, 2015; Carlier, 2006; Worthington, 2000), les tragiques (Meier, 1991; Most, 2019; Narbonne, 2020b;) ou les sophistes (Farrar; Bartlett; Gavray), que sur les philosophes ou historiens souvent hostiles à la démocratie (Thucydide, Platon, Xénophon). Par ailleurs, l’on s’est mieux rendu compte du prolongement effectif des régimes populaires jusqu’à la conquête romaine en 146 av. n. ère (Ober, 2013a; 2017), et l’on s’est intéressé à des thèmes proches de ceux que nous proposons ici (Bouchard ; Cartledge; Christanto; Christin ; Ismard, 2019; 2021; Ismard/Azoulay; Kullmann; Lane ; Lloyd; Schofield ; Wolf)

Volet Moyen-Âge/Renaissance 

Marsile de Padoue est souvent vu comme précurseur de la modernité (Gewirth 1956; Nederman 1995; modernité trouvée aussi chez d’autres auteurs, comme Ockham; Hernández 1994). Le texte de Marsile se nourrit des pratiques démocratiques bien présentes dans les villes italiennes, et sa théorie de la supériorité du jugement de l’universalité des citoyens a exercé par la suite de l’influence (Hébert, 2018). Au Moyen Âge, c’est surtout la Politique d’Aristote, connue en Occident dès 1260 et très commentée (Bertelloni 2000; Flüeler 1992), qui constitue le texte de référence sur l’importance de la délibération collective. Cette réception de la Politique d’Aristote est encore mal connue et mérite une plus grande attention (Oakley 1999; Ossikovski 2012). Une bonne partie des études récentes se sont intéressées à la portée que les médiévaux accordaient à l’affirmation d’Aristote (Pol. III.11) sur la supériorité du jugement de la multitude (Syros 2007; Dunbabin 1982), sans oublier la question des marginaux (Zimo, 2020). Si ces développements médiévaux sont débiteurs à la fois du droit romain et d’Aristote, un plus grand recours à des sources grecques s’observe à la Renaissance, notamment avec Machiavel, dont la pertinence pour la résolution des problèmes actuels de la démocratie a été soulignée (McCormick 2011).

Volet moderne

Nous avons privilégié parmi toute l’effervescence intellectuelle touchant cette époque 3 thèmes récurrents autour de notre axe central de questionnement. Ces thématiques présentent en outre l’avantage d’être gros des débats futurs :1) le thème de l’étranger qui renvoie à la discussion plus large de la nature du contrat social, de la citoyenneté, de nation et de patrie, du droit de vote. C'est aussi, entre autres choses, accepter de s'interroger sur l'idéologie égalitariste, moteur de l'ensemble des transformations sociales et élément central de nos démocraties (Goodman; Paine, 1791, Simmel, 1908, Manent, 2010, Finkelkraut, 1981; Boulad-Ayoub, 1997, 2005); 2) le thème de l’exclusion-inclusion engage le débat de la représentation, de la citoyenneté active et passive, le critère de propriété. La question des droits des juifs, des noirs. Les exclusions volontaires (Boulad-Ayoub, 2007, 2012; Fraisse,1989; Politzer, 1939); 3) Le thème de la dissidence se matérialise avec l’examen des lieux de dissidence. On ajoutera aux livres clandestins et autres libelles anonymes, les nombreux salons (Mme du Duffand, Mme Lambert, Mme Tencin, Mme Geoffrin etc.) dont Hume disait qu’ils étaient les écoles de la démocratie, les clubs politiques, tel le célèbre club de l’Entresol ou encore les cafés où vont naître les toutes premières idées révolutionnaires. De l’autre côté du spectre, E. Burke, chef de file des idées conservatrices, critique la Révolution française, en 1790. (Hellegouarc’h; Thierry,2010., Tulard (éd.), 2013, Lilti, 2005).

Volet contemporain

La démocratie – ses institutions, les fondements de sa légitimité, la culture publique qui la sous-tend, plus récemment les menaces qui planent sur elle – fait l’objet d’innombrables études en théorie politique contemporaine, qui témoignent de la centralité de l’objet « démocratie » dans le champ. Des trois thèmes qui structurent ce projet, le premier est assurément le plus balisé, les débats sur la vocation cosmopolitique de la démocratie (Gabriel) ou au contraire la nécessité d’une communauté démocratique nationale (Heinrich 2021; Miller 1995), puis sur les fondements possibles de la fermeture du démos (« tous les intérêts affectés » ou « tous les sujets » (Goodin 2007; 2016; López‐Guerra 2017; Arrhenius 2018), ayant rythmé la réflexion démocratique sur la frontière depuis une vingtaine d’années. Les interrogations sur la territorialisation de la démocratie (Stilz 2019; Moore 2015) prolongent et dépassent aujourd’hui l’hypothèse d’une fondation ethnico-nationale du peuple souverain. Si les diverses formes contemporaines de l’exclusion démocratique (exclusions formelles, obstacles mis au vote et à l’influence politique, invisibilisation) retiennent l’attention de l’histoire et des sciences sociales (Rosanvallon 2006; Simonin 2008; Gilens 2012; Braconnier et Dormagen 2007; Braconnier, Dormagen, et de Castro Rocha 2013; Bosniak 2017; Daniels 2020), un des enjeux du projet sera de faire le lien entre les travaux récents sur les injustices épistémiques et les discriminations systémiques (Fricker 2007), d’une part, et la théorie démocratique d’autre part, en montrant comment ces phénomènes sociaux sont des facteurs d’exclusion démocratique ou peuvent contribuer à créer une citoyenneté de seconde zone (Cohen 2009; Whitt 2017). De même, le projet propose de s’appuyer sur la recherche florissante sur les procédures démocratiques (Estlund 2011; Landemore 2020) pour réfléchir de façon plus systématique au potentiel de ces procédures en matière d’inclusion (ou d’exclusion) démocratique. Enfin, des travaux émergent aujourd’hui qui cherchent à penser les multiples résistances intérieures rencontrées par les démocraties : réflexions historiques et de théorie politique sur les tentatives de substituer à la démocratie une autre forme de gouvernement (populisme, gouvernement des expert.es ou des sages) (Brennan 2016; Müller 2016; Snyder 2017; Levitsky et Ziblatt 2018; Urbinati 2019), analyse des nouvelles formes prises par la désinformation (Cardon 2019; Bernecker, Flowerree, et Grundmann 2021; Levy et Ross 2021), tentatives enfin pour penser des vertus démocratiques (Misak 2009; Talisse 2021) ou une « démocratie militante » (Loewenstein 1937; Malkopoulou et Kirshner 2019), capables de défendre les valeurs démocratiques contre les entreprises de relativisation ou de renversement.

DURÉE DE LA RECHERCHE

Compte tenu de la diversité des activités, nous envisageons une recherche sur 2 années.  Nous prévoyons tenir un grand colloque à Québec au terme de deux ans, lequel débouchera ensuite sur la publication d’un ouvrage collectif. Dans l’intervalle, plusieurs activités et rencontres sectorielles auront lieu, en lien aussi avec les partenaires hors du milieu universitaire. Notons aussi qu’un site web du groupe de recherche sera constitué avec répertoire et collecte de l’ensemble des activités de l’équipe et des publications issues des travaux. 

DÉFIS À RELEVER

Le premier défi est de faire profiter au maximum la société civile élargie des retombées de cette recherche. D’où le centrage stratégique proposé sur des thématiques centrales et sensibles, et les moyens de mobilisation retenus pour atteindre le grand public, et plus particulièrement, les jeunes.