Linking Borderlands: dynamiques de périphéries des régions frontalières

Les frontières internes européennes ont obtenu depuis le printemps 2020 une nouvelle visibilité et importance: dans le cadre de la pandémie de la COVID-19, les passages de frontières au sein de l’Union européenne ont été contrôlés en partie de manière renforcée voire ont été fermées. Trente ans après la signature du traité de Schengen en 1985, des frontières sont à nouveau réapparues, ce qui nous a montré en même temps de quelle manière les régions frontalières sont liées entre elles. Il s’agit d’accorder à ces espaces liés davantage d’attention – de les remettre de la périphérie vers le centre. En association avec plusieurs partenaires, les espaces frontaliers aux limites de l’Allemagne seront comparés de différents points de vue de manière interdisciplinaire.

Le projet d’association “Linking Borderlands: dynamiques de périphéries des régions frontalières” – subventionné grâce à des fonds du Ministère fédéral de la Culture et de la Recherche – a pour objectif dans le contexte des réflexions d’introduction, de mettre l’accent sur les régions frontalières européennes en tant que zones de contact et domaines de passage en périphérie nationale. Les voies de développement ainsi que les bouleversements dans les Borderlands peuvent ainsi être mis en lumière. L’accès commun est formé par les Border Studies, qui se sont développés au fur et à mesure de manière renforcée depuis les années 90 et permettent un travail interdisciplinaire des questions régionales frontalières.

En commun avec le consortium de l’Université de la Sarre (partenaire leader), de l’Université Technique de Kaiserslautern, de l’Université européenne Viadrina à Francfort s/Oder und de l’Université Technique Brandenbourgeoise de Cottbus-Senftenberg, on effectue des rapprochements avec la Grande-Région SaarLorLux+ et la région frontalière de Brandebourg/Lebus, afin de mettre les deux zones frontalières en relation, étant donné qu’elles présentent une profondeur de lien différente selon le décalage pour l’intégration dans l’Union européenne.

  • Transfert et apprentissage de stratégie
  • Pratique sociologique et langue dans le contexte de la formation professionnelle
  • Processus de négociation culturelle dans le film
  • Cultures de planifications
  • Transitions énergétiques

Au-delà du Linking de Borderlands axé sur la recherche, le projet suit l’objectif d’établir une coopération entre le UniGR-Center for Border Studies et le Viadrina Center Borders in Motion et de contribuer ainsi à la pérennisation de la recherche de l’espace frontalier ainsi qu’au renforcement supplémentaire dans le groupement.

L’Equipe des Etudes européennes travaille en collaboration avec Peter Dörrenbächer et le groupe de travail autour de Ludger Gailing à Cottbus sur le projet partiel “Energy Borderlands: transitions énergétiques d’espaces d’énergie des régions transfrontalières”: Global Change s’est développé ces dernières années vers une thématique centrale qui déploie, hormis les effets écologiques, également des implications politiques, économiques et culturelles. Un composant important sont les changements dans l’obtention et la distribution de l’énergie en tant que transition fondamentale vers une énergie à réduction de carbone, en sachant que déjà au 19e et 20e siècle, des glissements majeurs se sont produits. Dans les régions d’étude de la Grande Région et de Brandenbourg-Lebus, différentes voies de développement des vecteurs d’énergie tels que le charbon, le nucléaire et les énergies renouvelables se heurtent. Comment se développent ces espaces d’énergie en particulier au début du 21e siècle entre les conditions générales globales et européennes, les politiques nationales et les objectifs fixés qui en découlent ainsi que les mises en pratique régionales et locales? Le lien vers un accès à un discours analytique et d’une théorie géographique (TPSN: territory, place, scale, network) avec des aspects des Border Studies permettent une différenciation et une comparaison des Borderlands et ces contructions d’espaces en tant qu’espaces d’énergie socio-matériels de grade de ramification différents.

Cinq points essentiels attirent notre attention, afin de pouvoir conseiller les décideurs en politique et société pour les thèmes actuels concernant les problématiques et chances de la coopération transfrontalières:

  • Policy Borderlands:Transfert et apprentissage de stratégie en comparaison Est-Ouest
  • Communicative Borderlands: Pratique sociologique et langue dans le contexte de la formation professionnelle en comparaison Est-Ouest
  • Hybrid Borderlands: Processus de négociation culturelle dans le film en comparaison Est-Ouest
  • Planning Borderlands: Cultures de planifications et intérêt general en comparaison Est-Ouest
  • Energy Borderlands: Transitions énergétiques en comparaison Est-Ouest

Au-delà du Linking de Borderlands axé sur la recherche, le projet suit l’objectif d’établir une coopération entre le UniGR-Center for Border Studies et le Viadrina Center Borders in Motion et de contribuer ainsi à la pérennisation de la recherche de l’espace frontalier ainsi qu’au renforcement supplémentaire dans le groupement.

 

Energy Borderlands: transitions énergétiques dans les espaces énergétiques transfrontaliers

L’Equipe des Etudes européennes travaille en collaboration avec Peter Dörrenbächer et le groupe de travail autour de Ludger Gailing à Cottbus sur le projet partiel “Energy Borderlands: transitions énergétiques d’espaces d’énergie des régions transfrontalières”: Global Change s’est développé ces dernières années vers une thématique centrale qui déploie, hormis les effets écologiques, également des implications politiques, économiques et culturelles. Un composant important sont les changements dans l’obtention et la distribution de l’énergie en tant que transition fondamentale vers une énergie à réduction de carbone, en sachant que déjà au 19e et 20e siècle, des glissements majeurs se sont produits. Dans les régions d’étude de la Grande Région et de Brandenbourg-Lebus, différentes voies de développement des vecteurs d’énergie tels que le charbon, le nucléaire et les énergies renouvelables se heurtent. Comment se développent ces espaces d’énergie en particulier au début du 21e siècle entre les conditions générales globales et européennes, les politiques nationales et les objectifs fixés qui en découlent ainsi que les mises en pratique régionales et locales? Le lien vers un accès à un discours analytique et d’une théorie géographique (TPSN: territory, place, scale, network) avec des aspects des Border Studies permettent une différenciation et une comparaison des Borderlands et ces contructions d’espaces en tant qu’espaces d’énergie socio-matériels de grade de ramification différents.

Einblick in Ergebnisse

Im Rahmen des Energy Borderlands-Teilprojektes wurden Interviews mit Entscheidungsträger*innen und thematischen Expert*innen in den Themenfeldern Kernkraft, Windkraft und Wasserstoff geführt. Innerhalb dieser Themenfelder wurden im Zuge der Gespräche, neben einer allgemeinen Einordnung der jeweiligen Energieformen, drei spezifische Fallbeispiele aus der Region SaarLorLux in den Fokus gerückt. Diese sind das französische Kernkraftwerk Cattenom, der grenznahe, deutsche Windpark Gersweiler-Klarenthal sowie die grenzüberschreitende Wasserstoffinitiative Grande Region Hydrogen. Nachfolgend erhalten Sie Einblicke in einige der geführten Gespräche.

Kernkraft: Interview mit einem französischen Lokalpolitiker

Ausschnitte zur Konfliktträchtigkeit der Energiewende und Notwendigkeit von Kernkraft

Lampke: […] Quelles sont pour vous les étapes marquantes dans le domaine de l'énergie dans les années passées? […]

IP_6_FR_lok: […] [E]n 2012, il y a eu une transition, une transition écologique. Je ne l'ai pas compris, cette position-là, parce que cette transition écologique, en quoi elle consiste ? Parce que, suivant les États, on s'aperçoit que tout le monde ne met pas la même chose derrière. Je considère que je suis écologiste. […] Alors, la transition énergétique telle que je la vois aujourd'hui, je suis déçu de cette position. Pourquoi ? Parce que en France, on a une production d'électricité décarbonée […]. […] Et donc, quand on remplace du nucléaire par une éolienne, on produit plus de CO2. Donc, moi, j’ai une phrase, c'est : Moins de nucléaire, c'est plus de CO2. […]

En fait, en implantant des éoliennes en France, et beaucoup sont bien de l'Allemagne, en fait, on fait une guerre économique à la France et, donc, il y a une guerre économique qui s'est fait entre l'Allemagne et la France avec la complicité du ministère de l'Écologie français. Moi, je m'insurge contre ça, je dénonce ça. C'est anormal qu'effectivement on ait une guerre. Cette guerre économique, alors qu'on pourrait travailler intelligemment en France, avec l'Allemagne aussi. […]

Ah, les déchets nucléaires. Les déchets nucléaires, pour moi, c'est quelque chose qui est trié, stocké, surveillé, on sait où ils sont. Il n'y a aucun danger pour l'homme et l'environnement. Voilà donc pour moi, ces déchets sont correctement traités. […] Ces déchets hautement radioactifs représentent l'équivalent en volume d'une piscine olympique. […] [E]n fait, les déchets très hautement radioactifs représentent en fait en quantité, en volume, très peu. […] Ces déchets hautement toxiques, ces déchets nucléaires, ils ont un avantage, c'est que, certes, il faut du temps, mais ils reviennent à l'état naturel à un moment donné. […] [C]e que je trouve aussi dommageable, on ne parle pas non plus des effets nocifs des centrales au charbon. Je travaillais dans le charbon alors que je sais comment on exploite, mais vous avez quand même des particules fines. On a des filtres, certes, sur nos installations, mais on a quand même des particules fines dans l'air. Aujourd'hui, ces particules fines, ça occasionne des décès. On occasionne 40.000 morts en Europe avec les particules fines dans l'air liés aux déchets dans l'air. Ça, les Allemands le disent pas. Mais aujourd'hui, les Allemands meurent plus en Allemagne qu'en France, même si les nuages s'arrêtent pas à la frontière. En fait, on pollue toute l'Europe avec les déchets, avec la production des particules fines, les centrales à charbon en Allemagne. Et on a des morts en Allemagne et des morts en Europe. Il y a ça et ça, personne n'en parle. […]

On est capable aujourd'hui de faire des choses et d'évoluer positivement sur l'environnement et on va à l'encontre. Et on fait croire aux gens que l'énergie verte aujourd'hui, c'est les éoliennes et ces panneaux photovoltaïques. Non, il y a d'autres solutions qui existent, qui sont, pas, vous, regardez ça aussi, mais personne n'ose le dire. […] [L]es gens oublient que la radioactivité est naturelle. […] C'est la radioactivité naturelle et les gens ont peur de quelque chose qu'ils connaissent pas. Donc, […] il faut qu'on fasse de l’andragogie. L’andragogie c'est expliquer à des adultes. De nos jours, on ne fait pas assez d’andragogie. En tout cas, sur la question de tout ce qui tourne autour du nucléaire et tout ce qui tourne autour, je dirais, la production d'énergie en général. Voilà parce qu'on parle toujours d'énergie primaire, on parle d'énergie finale. Voilà. Donc, les gens sont perdus et on les noie sur des choses. Et on n'essaie pas d'expliquer les choses simplement aux gens. […]

Greenpeace et l'éolien, c'est, c'est des proches. Vous apercevez quand même que quand vous regardez les infrastructures par qui ils sont payés, vous sentez quand même que derrière l'éolien, donc, s’ils tapent sur le nucléaire, ils ont des intérêts aussi parce que derrière, ils vendent du vent. Il y a un business derrière, donc on nous traite souvent de lobbyistes nucléaires. Mais il y a aussi du lobby du vent, des lobbyistes des éoliennes. Ça aussi, on le dit pas. Je trouve que le combat un peu injuste vis-à-vis des habitants, vis-à-vis de l'environnement, par rapport à des ONG qui, soi-disant, défendant le climat et qui finalement sont plus, travaillent plus pour leurs intérêts propres au détriment, je dirais, au détriment des habitants aussi bien luxembourgeois qu’allemand, et voilà. […]

En fait, il y a deux sujets qui fâchent entre l'Allemagne et la France. C'est le nucléaire et c'est les enfants. […]

Einstein a dit une belle phrase : « Il est plus facile de briser un atome qu'un préjugé. » (lacht) […]

Moi, je trouve que c'est bien que la France puisse décarboner un peu l'Allemagne. Si forcément la France permet en tout cas de porter d'électricité en l'Allemagne décarbonée, j'en suis réjoui pour la planète. Donc, je crois que c'est une bonne chose. En gros, quand on regarde aujourd'hui en France, globalement, sur une année, on importe aussi d'électricité d'Allemagne, notamment lorsqu'on voit des gros pics de froid. On sera en manque de production en France. On est content aussi que les Allemands nous fournissent l'électricité, mais là, malheureusement, elle sera carbonée. Mais à l'inverse, on est très content quand la France exporte son électricité parce que nous, on la produit, en décarbonée. […]

Kernkraft: Interview mit einem luxemburgischen Lokalpolitiker

Ausschnitte zur Konfliktträchtigkeit der Kernkraft und des Kernkraftwerks Cattenom

Lampke: […] Die Rolle von Cattenom in Hinblick auf die Grenznähe [-] zu Schengen betreffend: Welche Rolle spielt denn da die Kernkraft oder Cattenom an sich? Für Ihre Gemeinde, für Ihre Kommune?

IP_10_LUX_lok: Ja. Die einzige Rolle, die Cattenom eigentlich für die Gemeinde hat, ist eben halt wirklich eine unsichtbare Angst, die man eben halt hat. Das ist ganz klar. Man hat permanent den Sichtkontakt zu Cattenom, und man hört, war in der letzten Zeit nicht mehr, aber das will nichts heißen. Man hört über sehr viele kleinere Störfalle, und man misstraut. Und man weiß eigentlich sehr, sehr gut hier, dass die Atomkraft in Frankreich eine gewisse Lobby hat. Und man, ich glaube schon, dass die Leute hier im Dreiländereck, ich glaube auch in Frankreich, dass die der ganzen Informationspolitik hier eher ja mit Skepsis entgegenstehen. Oder Misstrauen, kann man auch eigentlich mal sagen. Weil man eigentlich nicht genau weiß, was um alles in der Welt wird da veranstaltet? Ganz davon abgesehen, dass sehr viel Flugverkehr in der Region ist. Und ja, ich möchte terroristische Sachen ausschließen. Allein die anderen Sachen, wie gesagt, Flugverkehr und dann die die ganzen Störfälle. Die bringen mit sich, dass man wirklich sehr, sehr skeptisch der ganzen Angelegenheit also, dass man sehr, sehr skeptisch, auf die ganze Sache schaut. […] Aber ich glaube schon, auch in der französischen, im französischen Teil vom Dreiländereck, dass Cattenom nicht nur auf Begeisterung stößt. Also hier in Luxemburg, bin ich überzeugt. Wie […] in Deutschland, wenn Sie da die Leute fragen würden, wer ist für wer ist gegen Cattenom? [Da w]erden Sie eine Ablehnung von mindestens 95 Prozent [haben]. […] Es gibt sehr viele Abkommen zwischen Luxemburg und Frankreich und irgendeine Schattenseite wird es wohl immer geben. Und die Schattenseite ist ganz klar, dass wir es nicht hinkriegen, die französische Seite dazu zu bewegen, Cattenom nicht nochmals zu verlängern. Denn, das glaube ich, ist das, was den Leuten am meisten hochstößt. Ich weiß nicht aktuell, wie lange Cattenom noch laufen soll, aber es ist schon relativ lange. Und wenn man bedenkt, oder man sieht das ja in verschiedenen Reportagen, dass die Zentrale scheinbar nicht in dem allerbesten Zustand ist. Dann fällt es den Leuten schon, es stößt, also, man braucht sich ja nichts vorzumachen. Also es stößt einem hoch, wenn man sagt, so ein Ding wird an eine Grenze gesetzt im Dreiländereck, wo Deutschland, Luxemburg mindestens genauso betroffen ist wie Frankreich. Dass das politisch auch nicht gut ankommt, ich glaub, das braucht man niemandem zu sagen. […]

Lampke: Und was würden Sie dann sagen, welche Rolle die Kernkraft in der Energiewende spielt? […]

IP_10_LUX_lok: […] Dass Atomstrom neuerdings zum grünen Strom gerechnet wird, ist eigentlich absurd. Wenn man das bedenkt, also, wenn irgendwas in einer Zentrale schiefläuft, dann haben wir auf Jahrzehnte hin haben wir eigentlich die Natur zerstört. Und dass man das einfach so in Kauf nimmt, ist schon sehr erstaunlich. Wie gesagt, es geht ganz bestimmt nicht von heute auf morgen, ohne Atomstrom. Aber ich habe vor allem in Frankreich, glaube ich, und das ist rein objektiv, also mag sein, dass das, oder subjektiv, mag sein, dass das nicht stimmt., aber ich habe den Eindruck, wenn man Deutschland, Luxemburg mit Frankreich vergleicht, dass da eigentlich noch ein Umdenken erfolgen muss. Die Atomenergie, wie ich es vorhin gesagt hab, hat in Frankreich eine enorme Lobby, und das ist sehr schwer, dagegen anzukommen. Und das hört man auch, wenn man mit den Leuten eigentlich spricht. Die sind sich schon, der Gefahr bewusst. Aber eigentlich, die haben sich damit abgefunden, dass da die Türme in Cattenom stehen, die prägen unser Landschaftsbild. Aber ich sage Ihnen ganz ehrlich, wenn man mit dem Rad unterwegs ist, und ich mach das sehr häufig hier in der Region, und man fährt entlang der Mosel, und man fährt nach Cattenom, und wenn Sie, okay, dann gibt es ja einen Sperrstreifen, wo man nicht reinkommt, aber wenn Sie sehr nah an so einer Zentrale dran sind, dann spüren Sie ein, und ich bin wirklich kein Moralapostel und grün durch und durch, ganz bestimmt nicht, aber sie spüren so ein Unbehagen. Das ist, man hat irgendwie, man tritt mit sehr viel Respekt der ganzen Zentrale gegenüber. Man denkt sich, mein lieber Mann, wenn das hier mal schief geht, dann werden Landschaftsstriche ausgelöscht. […]

Lampke: […] [W]as sind denn die schlagkräftigsten Argumente für Sie gegen die Nutzung von Kernkraft? […]

IP_10_LUX_lok: Ich glaube, das aller schlagkräftiges Argument ist ganz klar die Gefahr, die von Atomstrom ausgeht. Das ist für mich absolut Nummer eins, zwei und drei. Die Gefahr, die Ungewissheit, was, welche Gefahr eigentlich davon ausgehen kann. Man muss ja nicht immer das Allerschlimmste befürchten. Aber, das kann aber auch schon mal passieren, weshalb sagt man immer, ja, Japan ist weit weg und Tschernobyl ist weit weg, aber die haben, die haben bestimmt auch immer gesagt, in Japan, Frankreich ist weit weg. Und dann irgendwann war es bei denen. Und für mich geht die Gefahr, die von Atomstrom ausgeht, ist für mich das, das aller Gefährlichste. Man hat auf sehr viele Sachen im Leben eigentlich Einfluss. Aber in dem Fall kann man absolut keinen Einfluss nehmen, weil man wirklich verschiedenen Prozeduren, verschiedenen Formen von der Politik ausgeliefert ist. Und sie haben sehr, sehr wenig Einfluss drauf. Außer dass man fortwährend sagen kann, dass man wirklich nicht damit einverstanden, dass man dagegen ist. Aber naja. Ganz klar, aber was sonst? Wie gesagt, es gibt auch Leute, die sagen okay, Cattenom sieht scheiße aus, aber auch die Windmühlen sehen nicht sehr toll in der Gegend aus. Aber das ist, glaube ich, daran muss man sich. Man muss sich irgendwann an verschiedene Landschaftsbilder gewöhnen. Das ist eben halt so. Und in Frankreich sagen sie l’argent et l’argent du beurre [Anm.: le beurre et l’argent du beurre]. Und man kann nicht das [-] [Geld] und die Butter bekommen.

Lampke: Und, das haben Sie vorher auch schon angesprochen, mit der EU Taxonomie, dass da jetzt unter anderem Kernkraft als grüne Energie eingestuft werden soll. […] Was halten Sie davon?

IP_10_LUX_lok: Also ehrlich gesagt nix. Also man kann sich alles schönreden. Wenn man, es gab ja schon bekannte Politiker, die haben auch gesagt, sie würden auch nur den Statistiken glauben oder Glauben schenken, die die selbst manipuliert haben. Man kriegt alles irgendwie hin. Wenn dann auf einmal Atomstrom grün ist, dann sieht eine Bilanz natürlich sehr schnell ganz anders aus, ist klar. Aber es kann ja wohl definitiv nicht die Lösung sein, einen Strom grün zu machen, wo wir noch immer auch keine, das Wort Endlager ist noch nicht gefallen. Wo gehen wir mit dem ganzen Zeug hin? Wissen wir auch eigentlich nicht. Okay, man kann das Ganze, ich glaube, aktuell wird es ja so gemacht, dass da sind Stollen dann eingebuddelt wird, aber naja, auch mit Vorsicht zu genießen. Und dass man dann sowas als grünen Strom bezeichnet. Schon sehr, sehr merkwürdig. Ehrlich gesagt, nein, ich habe kein Verständnis dafür. Aber wie gesagt, man kann sich alles schönreden. [...]

Windkraft: Interview mit einem deutschen Vertreter der Landeshauptstadt Saarbrücken

Ausschnitte zur unterschiedlichen Ausrichtung des Netzausbaus in Deutschland und Frankreich sowie zur Akzeptanz des Windparks Gersweiler-Klarenthal

Lampke: Was würden Sie allgemein zu der Rolle der Windkraft im Verflechtungsraum SaarLorLux sagen? Welche Wichtigkeit spielt die Windkraft vielleicht im Gegensatz auch zu anderen erneuerbaren Energieformen? 

IP_4_DE_lok: Also die Windkraft hat vor allem in Frankreich noch ein großes Potential. Also die wäre sehr wohl in der Lage auch quasi die französische Abhängigkeit von Atomstrom nochmal deutlich zu senken. Wenn man, wenn man es konsequent umsetzten möchte. (...) Frankreich hat aber das, umgekehrt das Problem, dadurch dass sie ihr gesamtes Stromnetz im Moment auf wenige zentrale Kraftwerke ausgerichtet haben, dass sie ein Problem haben, mit diesen dezentralen Kraftwerken überhaupt umzugehen. Also das, was in Deutschland schon viel länger irgendwie möglich ist, dass man auch aus dem ländlichen Bereich Strom abtransportiert in Richtung Städte, also umgekehrt, in die umgekehrte Richtung, das ist in Frankreich noch einen Ticken schwieriger, weil der Netzausbau diese dezentrale Struktur nicht vorweg genommen hat. Man hat viel, viel weniger Kraftwerke über das gesamte Land von denen aus dann quasi strahlenförmig die Stromleitung weggehen und bei uns ist es, ein echtes Netzwerk entstanden, wie so ein Spinnennetz mehr oder weniger, also wo man viel mehr Möglichkeiten dann auch hat, in das Stromnetz reinzukommen für solche Kraftwerke, kleineren Kraftwerke. […] In Frankreich betrachtet man Kernenergie sogar als heimische Energie, obwohl das Uran nicht aus Frankreich kommt, sondern zum großen Teil auch aus dem Ausland und importiert wird (lacht). Das sind halt die französischen Besonderheiten. Ich denke, dass in Frankreich oder zumindest in Lothringen auch die Bevölkerung kritischer gegenüber Windkraft zum Beispiel eingestellt [ist], als, noch, als bei uns. Also ich will nicht sagen, bei uns […] wäre das dann unbedeutend, weil auch bei uns sind die Wind-/, können die Windkraftgegner und -gegnerinnen auch recht laut auftreten, aber in Frankreich, denke ich, ist die, das Wissen über Windenergie und die Grundeinstellung der Bevölkerung weniger positiv als in Deutschland. (...) Ja, in Deutschland hat man hingegen quasi eine sehr starke Abneigung gegen Atomenergie (lacht). Und das sind schon kulturelle Gegensätze, die an der Stelle aufeinandertreffen, wo man auch tatsächlich auf unterschiedlicher Flughöhe unterwegs ist, und ich weiß, wie schwierig das ist, mit Franzosen quasi das Thema Atomenergie dann auch zu diskutieren. 

Lampke: […] Worin lag das Problem der französischen Seite gegenüber dem Windpark Gersweiler-Klarenthal? Ist es, weil es Windräder sind oder weil es zu nah an der Grenze gebaut wurde? Was war da der ausschlaggebende Faktor, also dass die Energieform vielleicht nicht so gerne gesehen wird, dass es so nah ist oder welcher Faktor hat da eine Rolle gespielt? 

IP_4_DE_lok: Ich denke, dass die Windenergie generell kritisch gesehen wird dort. Brauchen wir das? Warum hier? Wir haben doch Atomstrom. Wir haben doch unseren Atomstrom, der doch so vorteilhaft ist. […] Also insofern ist dann die Bereitschaft überhaupt eine, eine optische oder wie auch immer Beeinträchtigung durch Windkraftanlagen in Kauf zu nehmen halt nicht so gegeben und wenn die da einen Kilometer weiter gestanden hätte, hätte das nichts, wenn, wenn es möglich gewesen wäre, noch einen Kilometer von der Grenze wegzuschieben, hätte das an der Beurteilung nichts geändert. So ist natürlich das eine Windrad wirklich sehr dicht an der Grenze dran, also, das ist dann, das kommt noch dazu, aber beeinträchtigt wird halt hauptsächlich ein Gewerbegebiet. Und in Deutschland umgekehrt wäre es ja möglich, wenn das, ein Windrad in einem Gewerbegebiet zu errichten. […] Ich glaube, es gibt europäische Normen, die diesbezüglich, ich weiß nicht inwiefern die hart gelten oder ob man da Spielräume hat, aber wenn man sie ernst nimmt, dann sollte man im Grenzraum die Kommunen, die jenseits der Grenze liegen, nicht anders behandeln als die Kommunen, die im Saarland sind. Und zum Beispiel in der Flächennutzungsplanung hat man das auch versucht. Soweit man dann die Informationen hatte, wo sind die Wohngebiete in Frankreich, hat man die genauso in die […] [Planung] mit aufgenommen wie die deutschen Kommunen. Aber halt die deutschen Vorgaben praktisch dort. […] Und die Franzosen hätten halt gerne gehabt, dass man quasi […] nach Frankreich hin andere Vorgaben, also die ihnen dann irgendwie naheliegen, größere Abstände oder wie auch immer […] einhält. […]

Lampke: Und wenn wir uns diese Gemengelage jetzt mal schauen, glauben Sie, dass es eine gemeinsame Zukunftsperspektive der Großregion oder SaarLorLux gibt Richtung einem Weg innerhalb der Energiewende?

IP_4_DE_lok: Glaube ich aus einem wichtigen Grund nicht. Und das ist die fehlende dezentrale Ausrichtung der Energiepolitik in Frankreich. Also ich kann nicht erkennen, dass [man] eine Verständigung mit […] [der] Region Grand-Est, quasi auf diesem Gebiet, schon irgendeine Verbindlichkeit überhaupt schaffen könnte. Das Saarland an sich oder Rheinland-Pfalz, Luxemburg haben wir eine gewisse Souveränität und könnten tatsächlich über solche Sachen dann auch verhandeln oder eine gemeinsame Strategie irgendwie angehen. Auf der französischen Seite ist das nicht denkbar, weil die Energiepolitik immer noch zentral aus Paris gesteuert wird. […] Also man kann dann zwar versuchen irgendwie im grenzüberschreitenden Rahmen vielleicht Flächenplanung so zu machen aber die Grundfeiler der, der Energiepolitik werden nicht, wie sagt man, im grenznahen Bereich gemacht. [...]

Windkraft: Interview mit französischen Lokalpolitikern

Ausschnitte zur Konfliktträchtigkeit von Windkraft und des Windpark Gersweiler-Klarenthal

Lampke: Le parc éolien de Gersweiler-Klarenthal, pourriez-vous me parler du projet de parc éolien ? Quelles informations pouvez-vous me donner à ce sujet du côté français ?

IP_13_FR_lok (Person 1): […] On nous avait réunis à Sarrebruck l’année dernier, ou je ne sais plus quand, pour nous présenter ce projet, qui est, qui a la particularité d'être, d'accueillir deux éoliennes, je crois, deux ou trois, deux éoliennes donc, qui sont très hautes, très gros, et ces éoliennes devraient être installées en limite [de la] frontière entre la Sarre et nous, je crois 200 mètres. […] J’ai dit, globalement, je ne suis pas trop pour l’éolien pour dire honnêtement, parce que d'une part, c'est une énergie qui, à elle seule, ne peut pas suffire. Je m'explique. L'éolien, ça marche quand il y a du vent et lorsqu'il fait très froid et très chaud, il y a rarement du vent. Et c'est là qu'on a besoin d'énergie. Donc, quel que soit, l'énergie éolienne peut toujours avoir d'autres énergies à côté. Souvent, ce sont des centrales au gaz. Est-ce qu'on arrive à les faire démarrer rapidement et à ramener de la production lorsque l’éolien (…) ? Donc, globalement, je ne suis pas trop pour l'éolien parce que, en plus, esthétiquement, c’est moche. Ça pollue visuellement la nature. Contrairement au photovoltaïque (unv.) qu’on implante souvent sur des friches, sur des terrains qu’on peut difficilement utiliser. Voilà, donc, globalement pour l'éolien. Mais ce que, ce qui m'a, ce qui me révolte, c'est qu'on mette ça, je dirais, en limite de territoire. C'est comme si moi, dans mon jardin, je mettrais une éolienne pour ma consommation personnelle, mais je vais la mettre chez le voisin, juste en limite avec le voisin, tout près chez le voisin, pour qu'elle me dérange le moins possible. Mais bon, voilà, elle énerve le voisin à côté. C'est pareil au niveau de ce qui se fait là-bas. Donc, qu’on mette l'éolien, mais qu'on ne place pas tout de suite en limite de frontière, où ça concerne directement, par l'effet stroboscopique, la commune de, une partie de la commune de Schoeneck, et aussi la commune de Petite Rosselle. Et notre zone. [Einstimmung der anderen Interviewpartner.] […]

IP_13_FR_lok (Person 2): Oui, tu as bien résumé, à cela j'ajouterais que quand, en plus de, voilà de l'implanter sur la frontière, de la pollution visuelle et sonore, il y a également l’endroit qui nous, ne nous apparaît pas opportun pour mettre ce genre d'infrastructure parce qu'il est en plein, dans la forêt du Klarenthal. La forêt du Klarenthal que les Rossellois, les Schoeneckois ou même nos amis, fréquent beaucoup par le biais des sentiers, des randonnées et des pistes cyclables, etc. Je n'ai pas de chiffres en tête, mais il va y avoir un déboisement colossal pour implanter ces deux éoliennes qui font, alors d’après ce qu’on apprend, qui seront les plus hauts d'Europe (unv.) pour le moment.

IP_13_FR_lok (Person 3): C'est devenu le standard. Il y en a une, c'est la plus haute, c'est 239 mètres hauteur de pale et la deuxième, je crois, c'est 219 mètres. Et d'après ce qu'on a compris quand on a été invités à Sarrebruck, c'est que pour le moment, ça va être les plus hautes mais ça va devenir le standard, en fait, de hauteur des éoliennes. Pour qu'elles soient plus performantes, en fait.

IP_13_FR_lok (Person 2): […] Je pense, qu’en Sarre, il y a d’autres endroits qui sont moins urbanisés, où ces éoliennes auraient probablement leur place, et pas juste à la frontière avec des quartiers, des villes, une zone, l'Eurozone, voilà, qui est vraiment l'Eurozone. C'est moins de 100 mètres. Donc, si vous avez votre bureau et que toute la journée, vous avez la pale qui tourne. A un moment donné (…). Voilà, quoi, les raisons qui font que on est contre l’implantation à cet endroit. On n'est pas contre les éoliennes, mais on est contre l’implantation à cet endroit. […] Et il y a encore une autre question à laquelle on n'a pas eu de réponse. C’est que, est-ce qu'il y aura de l’ombrage qui va être fait à notre parc du terril Wendel, par le fait que les éoliennes sont tellement grandes et tellement hautes. Et on s'était posé la question est-ce qu'ils ne vont pas faire de l'ombre à notre parc photovoltaïque du terril Wendel. On n'a pas eu de réponse là-dessus. […]

Lampke: En général, qu’est-ce que vous pensez de la phrase "L'éolien pour le français, c'est le nucléaire pour l'allemand et le luxembourgeois?" Alors, c'est une pomme de discorde ou des pommes de discorde ? Est-ce que vous êtes d'accord ? […]

IP_13_FR_lok (Person 3): C’est vrai qu'en France, l'éolien, de manière générale, c'est vrai qu'il est assez mal perçue. Dès, lors qu'il y a projet, il y a tout de suite une levée de boucliers, en fait, associatives ou des citoyens. C'est vrai qu'il est assez mal perçu pour un tas de questions paysagères, environnementales. Et c'est vrai qu'un projet éolien en France, il a énormément mal à se concrétiser parce que dès, lorsqu’il est monté, il est attaqué un peu de toutes parts. C'est vrai qu'en France, autant le photovoltaïque, ça ne pose pas trop de problème, en fait, parce qu’il n'est pas visible. Mais l'éolien, c'est vrai que c'est un vrai point de tension au niveau français. [...]

Wasserstoff: Interview mit Vertretern des Projekts mosaHYc

Ausschnitte zur Notwendigkeit von Wasserstoff und der Produktion erneuerbarer Energien

Lampke: Welche Rolle spielt, Ihrer Meinung nach, die Wasserstofftechnologie in der Grenzregion? […] Was ist da das Besondere?

IP_1_DE_nat (Person 1): Dass wir die potenziellen Abnehmer haben. Die Stahlindustrie braucht so enorme Mengen an Wasserstoff. Also zum Vergleich mit 50.000 Tonnen Wasserstoff könnte man beispielsweise 200.000 Pkw ein Jahr lang betreiben. Oder 5.000, 5.000 Linienbusse, ich glaube, das ist die Hälfte an Linienbussen, die in Deutschland existieren. Einfach damit man sich mal vorstellt, was das für eine Menge ist. Und wenn wir so eine riesige Menge […] in Richtung, von A in Richtung Dillingen transportieren und an der Saarschiene und auch auf der französischen Seite viele Industriebetriebe sind, könnte ich mir sogar vorstellen, nicht nur, dass die erhalten bleiben, sondern dass sich auch neue ansiedeln, die diesen Wasserstoff brauchen. […]

IP_1_DE_nat (Person 2): Das Saarland ist und bleibt und wird das Importland bleiben für Energie, also für die Industrie. Man muss die Energie hierherbringen. Das sichert auch die, ja, Standortsicherheit dieser ganzen Industriestandorte. Und Wasserstoff ist für uns quasi die Importmöglichkeit. […] Weil große Stromtrassen gibt es zwar auch, ja, aber die sind halt eben begrenzt […]. Und deswegen ist das quasi unser Beitrag, den wir leisten, für hier Energieimporte sicherstellen zu können, um dann […] auch den Strukturwandel hier voranzutreiben und da einen Ausbau anzureizen. Weil wir liegen hervorragend in der Mitte von Europa, verkehrstechnisch angebunden, das ist, für viele Unternehmen ist das ein Thema. Die kommen extra hierher, weil sie die Nähe nach Frankreich oder Luxemburg haben, ja. Aber dann, die brauchen einfach einen Dekarbonisierungspfad. Den muss man denen halt auch zeigen können. […]

IP_1_DE_nat (Person 1): Am Ende des Tages gibt es nur eine Primärenergie, eine einzige. Die Sonne. Das ist Primärenergie weltweit. Jetzt ist die Frage, wie speichere ich diese Energie und wie transportiere ich die? Und es gibt, bis dato zumindest, keine groß-technologischen, also groß-industriellen Speichertechnologien. Sie können diese großen Energiemengen, die notwendig sind, auch bei Dunkelflauten, also an Tagen wie heute – kein Wind, keine Sonne – und das könnte zwei Wochen so gehen. Und da brauchen Sie trotzdem die Energie an 24 Stunden am Tag. Also, das ist die Speicherfähigkeit von Wasserstoff und die Transportierfähigkeit, und zwar weltweit. Sie können Wasserstoff von Australien bis nach Duisburg transportieren und das geht eben mit Strom nicht und deswegen ist aus meiner Sicht Wasserstoff ein ganz wichtiger Energieträger, um die Ziele zu erreichen. 

IP_1_DE_nat (Person 2): Am Anfang steht der massive Ausbau von Wind, on- und offshore, und auch PV-Anlagen, und zwar überall. Aber Deutschland wird dann einfach irgendwann an eine Grenze kommen, wo es einfach keinen Sinn macht, noch mehr zuzubauen. Das ist das eine. Und das zweite ist, auch wenn ich jetzt ein PV-Modul, wenn ich mir das jetzt hier im Saarland oben auf das Dach drauf mache, hat das vielleicht 1.000 Volllaststunden. Wenn ich dasselbe Modul, dasselbe Bauteil, wenn ich das nach Südspanien oder Nordafrika bringe, hat das das Zwei- bis Dreifache an Ausbeute. Dasselbe Teil, was dasselbe kostet, ja. So, und dann ist dann auch diese Speicher[bar]keit, Transportierbarkeit, dieses räumliche und zeitliche Entzerren. Das ist dann, das was Wasserstoff (…), da sehen wir keine andere Technologie. […]

IP_1_DE_nat (Person 1): Also das größte Problem sind unterschiedliche Regelsetzungen. Es gibt eigentlich noch keine Regel für einen grenzüberschreitenden Wasserstofftransport. Aber die aktuellen Probleme liegen tatsächlich in unterschiedlichen Förderregimen. Also wir, wir sind zum Beispiel Bestandteil vom sogenannten IPCEI-Programm, Important Projects of Common European Interests. Da sagt man, ja, euer Projekt ist förder[-]fähig, sagen die beim BMWI, und jetzt geht es in Richtung Brüssel, dass Brüssel uns dann sozusagen zustimmt hinsichtlich der beihilferechtlichen Genehmigung, ja, ihr dürft so ein Projekt fördern. In Frankreich, die Franzosen sagen, Infrastrukturprojekte sind überhaupt nicht IPCEI-förderfähig. Ok! Ist aber ein Projekt, also wir können nicht ohne die Franzosen und die können nicht ohne uns. Sagt das Wirtschaftsministerium, also das französische Wirtschafts-/, oder beide Wirtschaftsministerien sagen, ja, macht euch keine Sorgen, hier gibt es einen anderen Fördertopf. Aber das ist jetzt unglaublich schwierig. Dann stellt sich auch die Frage, wie soll ich das volkswirtschaftlich ausrechnen, damit folgendes nicht passiert oder zumindest die Ängste abgebaut werden, dass man mit französischen Steuergeldern den deutschen Stahl grün macht oder anders, oder mit deutschen Steuergeldern französische Arbeitsplätze schafft. Das ist unglaublich müßig und schwierig. […]

IP_1_DE_nat (Person 1): Also ich glaube, was ich nochmal erwähnen muss ist, Wasserstoff ist nicht nur optimaler Energiespeicher, sondern Wasserstoff ist für Schlüsselindustrien notwendig als Rohstoff. Da ist die Stahlindustrie. Ich brauche Wasserstoff, um Eisen zu reduzieren. Mit Kohlestoff möchte ich es nicht mehr reduzieren, also mit Wasserstoff. Ich brauche es für die chemische Industrie, ich brauche es für die Düngemittelherstellung, ich brauche es für die Zementindustrie. Also, und wenn ich, selbst wenn ich ein internationales Team habe, also wenn ich es in Deutschland nicht mache, mache ich es eben woanders, ich brauche diesen Wasserstoff! Und jetzt ist die Frage, wo kriegen wir so große Mengen Wasserstoff her? […] Ja, und es ist naheliegend, dass große Mengen von Wasserstoff tatsächlich in den MENA-Staaten produziert werden können. Also ich spreche jetzt von grünem Wasserstoff. Es gibt einen blauen Wasserstoff, der kommt vielleicht übergangsweise von Norwegen und auch von Russland und für mich hat das auch eine geostrategische Komponente. Also es wäre schon sinnvoll, denke ich, wenn die MENA-Staaten von Öl und Gas auf Sonnenenergie umsteigen. […] Und da wäre Frankreich unter anderem ein Transitland, genauso wie die Niederlande. […] Das ist, also ich bin wirklich Vollblut-Europäer! […]

IP_1_DE_nat (Person 2): Vielleicht jedoch, um konkret zu antworten. Für die Großregion ist Wasserstoff die Chance, dass die Dekarbonisierung nicht zu einer die Deindustrialisierung der Region führt. Also, also die einzelnen Industrien können hier bleiben, können weiter produzieren, können hier, weil es keine (…). Nicht jedes Industrieunternehmen kann an die Küste ziehen, wo dort die Windräder stehen. [...]

Wasserstoff: Interview mit einem Vertreter des Projekts HydroHub Fenne

Ausschnitte zur Notwendigkeit sowie Konfliktträchtigkeit von Wasserstoff

Lampke: Wie profitiert die Grenzregion […] von diesem Projekt? Entsteht dadurch vielleicht eine weiterführende Verflechtung, gerade im Energiebereich?

IP_3_DE_nat: Ja! Das ganz bestimmt. Wir gehen ja davon aus, dass wenn das System, so wie wir das jetzt unter Grande Region Hydrogen führen auch realisiert wird, dass in dem Falle jetzt der Standort Carling oder Saint-Avold eine enorme Bedeutung gewinnt, dahingehend, dass man [einen] Knotenpunkt für diesen sogenannten HydrogenBackbone gewinnt, gewinnen wird. Also ich sage mal, die initial jetzt gedachte, ganz große Wasserstofftransportverbindung zwischen Portugal, Spanien und dann irgendwie Deutschland und noch weiter nach Osten und Norden vielleicht. Wenn man also dort in Carling einen Knotenpunkt hat, weil eben drum herum zwei signifikante Erzeuger und signifikante Verbraucher sich befinden, rechtfertigt das halt eben, dass man den Hydrogen Backbone über Carling letzten Endes dann anschließt und das führt dann dazu, dass man letzten Endes, weil dort andere große Erdgasleitungen, die umzustellen wären, sich befinden, auf einmal sehr viel einfacher, sehr viel schneller und sehr viel offensichtlicher auch die Verbindung nach Deutschland schafft zwischen, also, von Portugal, Spanien über Frankreich nach Deutschland. Und das ist natürlich dann eine extreme Bedeutung für diese Region dort, […] um sicherlich den entscheidenden Punkt zu nennen. 

Lampke: […] Welche Rolle spielt die Wasserstofftechnologie allgemein in der Grenzregion SaarLorLux im Vergleich vielleicht zu anderen Energieformen? […]

IP_3_DE_nat: Der [Wasserstoff] bietet, der bietet sicherlich einigen enormen Potential, man muss aber natürlich dann genauer unterscheiden. Initial oder jetzt bis auf Weiteres soll Wasserstoff ja vor allem deswegen genutzt werden, um zu dekarbonisieren. Und dann muss ich halt eben schauen, entweder da, wo es wirtschaftlich jetzt schon ist, dass ich es dort entsprechend versuche und Wasserstoff den bisherigen Energieträger substituiert. Oder dort, wo es insbesondere mangels Technologien gar keine Alternativen gibt. Ersteres ist zum Beispiel im ÖPNV der Fall. Der Diesel ist immer teurer, wird immer teurer, und dort hat man vielleicht jetzt schon eine Preisparität mit Wasserstofferzeugung. […] Bei der Stahlindustrie ist es wiederrum andersrum. Da, da ist es vielleicht preislich noch nicht so einfach, aber da sind enorme Mengen da und ich habe schlichtweg keine Alternativen. Ich kann Kokskohle weiterhin verwenden mit den entsprechenden Nachteilen, ich kann auch Erdgas verwenden, dann bin ich aber trotzdem nicht CO2-neutral und entsprechend kommt dann nur noch Wasserstoff infrage.

Lampke: […] Welche Rolle spielt für Sie die Wasserstofftechnologie allgemein in der Energiewende? 

IP_3_DE_nat: Die ist eine, also eine sehr wichtige! Sicherlich nicht die, meine Meinung, sicherlich nicht die einzige und alles entscheidende, aber eine ganz entscheidende. Insbesondere kurz- bis mittelfristig. Langfristig, da traue ich mir, ehrlich gesagt, auch gar nichts zu [zu sagen], da ist per se natürlich alles möglich, aber das ist dann Fantasterei. Aber in dem kürzeren Zeitraum in vielen Bereichen, […] ist der Wasserstoff letzten Endes die einzige Variante, die einzige Möglichkeit, wo ich vernünftig meinem Ziel der Dekarbonisierung irgendwo näherkommen kann. […] Ich finde immer, das ist ein ganz gutes Beispiel. Zum Beispiel, wo ich mit Wasserstoff wirklich meine Probleme bis auf Weiteres habe, ist halt eben in der Wärmeerzeugung. Wenn man jetzt das ganze Erdgasnetz also bis zum letzten Reihenhaus irgendwie umstellen würde auf Wasserstoff, ist erstmal ein Riesenaufwand dort, und ich brauche parallel zeitlich, einen gewissen Zeitraum brauche ich Parallelstrukturen. Das ist letztendlich nicht finanzierbar und meine eigene CO2-Einsparung ist jetzt erstmal nicht so hoch, dass das das rechtfertigen würde im Vergleich zu anderen Absatzwegen. Da gibts andere Mittel, wie ich selber erstmal weniger CO2 emittiere, indem ich mal eine bessere Gebäudesanierung vornehme, Modernisierung und so weiter. Aber, wie gesagt, beim ÖPNV oder Schwerlastverkehr und in der Stahlindustrie oder Raffinerien, da ist es sicherlich sehr, sehr angebracht, dass der Wasserstoff da mittelfristig dann ein enormes Gewicht hat. […]

Lampke: […] Welche Konflikte sehen Sie in der grenzüberschreitenden Zusammenarbeit, gerade im Wasserstoffsektor, in dem Sie ja tätig sind?

IP_3_DE_nat: (...) Konflikte sind (...) naja, auf jeden Fall schonmal die Definition des Wasserstoffs. Was ist grüner Wasserstoff? Was ist nachhaltiger Wasserstoff? Was ist CO2-armer Wasserstoff? Das ist ja kein Geheimnis, dass das, was man in Deutschland unter grün oder CO2-neutralem Wasserstoff versteht, auch wirklich kein einziges Prozentchen mehr an Kernenergie [-] im Hintergrund [hat]. […] In Frankreich sieht man das durchaus ein bisschen aufgeschlossener. Das ist aber letzten Endes jetzt auch noch nicht final definiert, da, ja, das Thema Taxonomie ist da ja gerade wieder in reger Diskussion und dann hängt es natürlich davon ab, was am Ende der Abnehmer möchte, also, [das] muss man auch offen und ehrlich aussprechen, derjenige, der Wasserstoff verbraucht. Und sei es, dass der Wasserstoff grau ist, gelb ist, tiefschwarz oder extrem grün (...). Dieser Wasserstoffverbraucher ist emissionsfrei, er erzeugt keine CO2-Emmissionen mehr. Wie jetzt im Vorfeld der Wasserstoff erzeugt wurde, kann ihm letzten Endes ja eigentlich egal sein, außer er braucht es für Marketingzwecke. […]

Lampke: […] Wo sehen Sie denn, wenn Sie die Großregion anschauen, Konflikte im Energiesektor, also in Bezug auf die unterschiedlichen Energieformen […]?

IP_3_DE_nat: Ich glaube, der Konflikt ist zum einen, dass jeder individuell sagt, irgendeinen Tod muss ich zwar sterben, aber nicht alle wollen diesen einen Tod sterben. Die einen sind bereit, (...) weil sie Kernkraft irgendwie gut finden (...), der Nachhaltigkeit halber, irgendwas aufzugeben und die anderen sind das nicht bereit und sind […] durchaus aber dann auch bereit, höhere Preise in Kauf zu nehmen oder halt das Thema Verfügbarkeit von Strom in der Form, wie wir das bislang kennen, durchaus infrage zu stellen. Oder andersrum anzureizen. Das ist aber sowas von mannigfaltig also da, pfff (...), kann ich jetzt gar nicht so pauschal drauf antworten, ne. Das ist eine sehr, sehr komplexe, komplexe Frage. […] Entscheidend ist letzten Endes, dass es eine europaweit einheitliche Maßgabe gibt und, wenn die beispielsweise dazu führt, ich sag jetzt gar nicht, ob ich da persönlich pro oder contra wäre, aber, dass man die Kernkraft als nachhaltig akzeptiert oder definiert (...), dann sollten wir das auch akzeptieren. Weil ansonsten man sich wieder in seinem kleinen Kleinen irgendwie bekriegt und das ist, glaube ich, am Ende wieder weniger zielführend. [...]

News vom Juni 2023: Border crossings mit Carole Wernert

Im Rahmen des Verbundvorhabens Linking Borderlands und seinem Teilprojekt Energy Borderlands, konnte das Team der Fachrichtung Gesellschaftswissenschaftliche Europaforschung an der Universität des Saarlandes Maître de conférences Dr. Carole Wernert für einen Forschungsaufenthalt vom 12. bis 14. Juni 2023 in Saarbrücken gewinnen und begrüßen. Carole Wernert ist promovierte Geographin und arbeitet seit 2022 als Maîtresse de conférences an der Université de Lorraine, wo sie sich mit grenzüberschreitenden Fragen im Energiekontext beschäftigt.

Im Mittelpunkt des Forschungsaufenthaltes, insbesondere mit Julia Lenz und Jun.-Prof. Dr. Florian Weber, stand der Austausch rund um den Themenkomplex der Energietransitionen in der grenzüberschreitenden Region Saarland-Moselle mit einem Schwerpunkt auf lokale Energietransitionen.

Wir bedanken uns bei Carole Wernert für ihren bereichernden Aufenthalt in Saarbrücken und freuen uns auf die Fortführung unserer Zusammenarbeit, sowohl im Rahmen des Teilprojektes Energy Borderlands als auch weiterführender Projekte.

 
 

Dans le Campus-Magazin de l'Université de la Sarre et par le Saarländischen Rundfunk un reportage a été diffusé le 26 avril 2021 sur le début du projet. Le BMBF a également rendu public le projet sur Twitter. Dans un article détaillé, le projet a également été présenté dans le Saarbrücker Zeitung du 11 mai 2021 sur la page des Universités, B5.