Environ deux millions d'euros seront versés à son groupe de travail sur une période de cinq ans.
Le texte suivant a été traduit automatiquement de l'allemand et n'a pas été post-édité.
Le carbone est à la base de notre civilisation. Les millénaires passés ont été marqués par l'utilisation de matières premières fossiles, du bois au charbon, en passant par le pétrole et le gaz à l'ère industrielle. Le carbone a notamment servi à produire de l'énergie et de la chaleur. Mais le carbone est également indispensable comme matière première pour les processus industriels. Le pétrole sert par exemple à fabriquer des plastiques, et le charbon ou le graphite servent également de matières premières pour la chimie des carbures, afin de produire par exemple des abrasifs à grande échelle.
« Il est donc possible de fabriquer des produits assez bon marché à partir du charbon ou du graphite. Mais ce qui n'a pas encore été réalisé jusqu'à présent, c'est la production de composés carbonés précieux tels que le diamant », constate Dominik Munz, professeur de chimie de coordination à l'université de la Sarre. Il bénéficie désormais d'un financement de l'UE pour réaliser précisément cet exploit. Le Conseil européen de la recherche ( ) lui a accordé une bourse prestigieuse de deux millions d'euros, l'ERC Consolidator Grant. Avec cet argent, Dominik Munz et son équipe souhaitent mener des recherches au cours des cinq prochaines années afin de déterminer comment, pour le dire de manière simplifiée, fabriquer des diamants à partir de poussière de charbon (ou tout simplement de saleté). Le projet vise toutefois également d'autres applications dans les domaines de la pharmacie et du photovoltaïque.
« Le principe de base est de manipuler le charbon à l'aide d'électricité afin de pouvoir intégrer de manière ciblée des atomes de carbone dans des molécules et des matériaux de haute technologie », explique le chimiste. L'énergie nécessaire ne provient donc pas de combustibles fossiles tels que le pétrole et le gaz, mais de l'électricité, c'est-à-dire idéalement de sources d'énergie renouvelables. « Nous avons parfois déjà trop d'électricité dans les réseaux. Nous pourrions alors l'utiliser pour produire de manière durable des matières premières très précieuses pour des applications de haute technologie », explique Dominik Munz. Lorsque le soleil brille tellement en été que la production d'énergie solaire dépasse largement les besoins, ces pics pourraient par exemple alimenter une usine qui transforme la saleté en diamants – une sorte de pierre philosophale de l'ère industrielle.
Mais ces diamants ne brilleraient pas tant aux doigts et au cou des femmes fortunées. Le carbone joue également un rôle important dans l'industrie et les technologies de communication. « Les diamants sont par exemple indispensables en optoélectronique », explique le chimiste Munz. Globalement, l'électricité peut ainsi être convertie en lumière et inversement, ce qui joue par exemple un rôle dans les LED, les cellules solaires, les produits pharmaceutiques, les câbles à fibre optique ou encore dans les technologies d'avenir telles que l'informatique quantique.
Mais avant que la poussière ne puisse se transformer en diamant, les scientifiques autour de Dominik Munz devront encore mener des recherches pendant un certain temps (si c'était si simple, quelqu'un l'aurait déjà fait). Au final, l'objectif de Dominik Munz, selon l' , est que le processus fonctionne au moins à l'échelle du laboratoire. Même dans ce cas, il faudra encore beaucoup de temps avant qu'une application à grande échelle soit envisageable. Mais ce serait un premier pas. Et cela permettrait de poser les bases pour que le carbone reste un élément central de la civilisation humaine pendant encore des millénaires grâce à une production d'électricité décarbonée.
Aperçu :
Le projet « Carb2Mol » (Carbides to molecules) sera financé par le Conseil européen de la recherche (CER) à hauteur d'environ deux millions d'euros au total au cours des cinq prochaines années. Son lancement est prévu pour mi-2026.
Pour plus d'informations :
Prof. Dr Dominik Munz
Tél. : (0681) 3022970
E-mail :dominik.munz@uni-saarland.de

