La conférence "Herméneutique artificielle: contingence, signification, culture numérique" se tiendra du 19 au 21 novembre à l'Innovation Center de l'Université de la Sarre (bâtiment A2 1, salle 3.05).
Le texte suivant a été traduit automatiquement de l'allemand et n'a pas été post-édité.
La conférence s'ouvrira sur la question de savoir dans quelle mesure les textes générés par l'IA peuvent être interprétés de manière herméneutique : à cette fin, l'auteur et sociologue Juan S. Guse parlera de son écriture avec l'intelligence artificielle, lira des extraits de son œuvre et discutera de ce nouveau type d'écriture avec Patricia A. Gwozdz, comparatiste et spécialiste en sciences culturelles à Berlin. Le public intéressé est cordialement invité à assister à cette conférence et à tous les autres points du programme.
Ces dernières années, de nombreux textes générés par l'IA ont été publiés par des maisons d'édition littéraires renommées. Comment les spécialistes en littérature peuvent-ils aborder ces textes ? Dans quelle mesure peuvent-ils être interprétés selon les méthodes établies des sciences humaines ? Et inversement, l'intelligence artificielle peut-elle être utilisée pour interpréter la littérature ? « Ces deux grandes questions sont au cœur de notre conférence », explique Joachim Harst, qui occupe actuellement la chaire de littérature générale et littérature comparée à l'Université de la Sarre. Il organise la conférence intitulée « Herméneutique artificielle. Sens, contingence, numérisation » en collaboration avec Markus Alexander Lenz, qui occupe quant à lui la chaire de littérature et de sciences culturelles romanes et générales.
Où se situent donc les frontières entre l'interprétation littéraire conventionnelle (herméneutique) et l'intelligence artificielle ? « Une position critique affirme que l'IA ne peut pas fournir elle-même de résultats interprétatifs, car sa technologie ne repose pas sur l'interprétation des signes, mais sur les statistiques », explique Harst. En revanche, une position intermédiaire défend le point de vue selon lequel ce sont toujours les humains qui établissent les liens interprétatifs en intégrant les résultats de l'IA dans leur interprétation. « La conférence vise à clarifier les limites entre ces deux positions et explore les possibilités de combiner l'interprétation herméneutique de la littérature et l'intelligence artificielle ».
La soirée d'ouverture (19 novembre, à partir de 17 heures) sera consacrée à la deuxième question brûlante : comment évaluer les textes générés artificiellement qui sont vendus comme de la littérature ? À ce sujet, l'auteur et sociologue Juan S. Guse rend compte d'une expérience littéraire qu'il a menée en 2023 avec l'écrivaine et spécialiste en sciences culturelles Jenifer Becker et ChatGPT pour la Neue Rundschau. Le résultat, la nouvelle « Alpha Centauri in Ewigkeit » (Alpha Centauri pour l'éternité), démontre les possibilités et les limites de l'écriture créative avec l'IA générative. Outre une lecture d'extraits du texte, l'auteur discutera de ce nouveau type de littérature avec la spécialiste en sciences culturelles Patricia A. Gwozdz et le public.
Deux discours liminaires viendront compléter le programme de la conférence.
La première conférence sera donnée par Jörg Noller avant le coup d'envoi déjà mentionné, le mercredi 19 novembre à 17 heures. Le philosophe munichois s'intéresse depuis de nombreuses années à la philosophie du numérique et de l'IA dans le sens de la pensée des Lumières. Ses publications traitent par exemple de la manière dont une utilisation responsable des médias numériques et de l'IA peut être mise en œuvre.
Une autre conférence magistrale suivra le deuxième jour de la conférence, le 20 novembre, à 18 heures. La célèbre philosophe berlinoise des médias Sybille Krämer y posera la question dérangeante du rôle des sciences humaines dans une nouvelle culture du numérique. Son ouvrage récemment publié aux éditions Suhrkamp, « Der Stachel des Digitalen. Geisteswissenschaften und Digital Humanities » (La piqûre du numérique. Sciences humaines et humanités numériques), formule de manière concise les défis que pose le numérique aux compétences fondamentales de l'interprétation en sciences humaines et révèle en même temps leur proximité non avouée avec les pratiques textuelles numériques.
Lien vers le programme de la conférence : https://www.uni-saarland.de/lehrstuhl/solte-gresser/forschung/laufende-projekte/tagung-artifizielle-hermeneutik.html
Veranstaltungsort: Universität des Saarlandes, Campus A2 1 (Raum 3.05), 66123 Saarbrücken
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Réponses aux questions :
Dr. habil. Joachim Harst
Vertretungsprofessur Allgemeine und Vergleichende Literaturwissenschaft
Universität des Saarlandes
Campus A2 2, Raum 0.10 | 66123 Saarbrücken
Tel.: 0681 302-3302
https://www.uni-saarland.de/lehrstuhl/solte-gresser/lehrstuhl/vertretungsprofessur.html
PD Dr. Markus Alexander Lenz
Vertretungsprofessur für Romanische und Allgemeine Literatur- und Kulturwissenshaft
Universität des Saarlandes
Campus A5 3, Raum 0.03 | 66123 Saarbrücken
Tel.: +49 681 302-3321
https://www.uni-saarland.de/lehrstuhl/messling/lehrstuhl/priv-doz-dr-markus-a-lenz.html