Rainer Hudemann

Rainer Hudemann

 

Kooperationsstrukturen in den Geschichtswissenschaften

 

Le long de ses frontières avec la Belgique et les Pays-Bas, la Pologne, la France et le Luxembourg, l’Allemagne est en présence de plusieurs régions transfrontalières. Les expériences, les problèmes mais aussi les avantages que connaissent de telles régions, sont un enrichissement pour la coopération universitaire. Les historiens, conscients du bagage historique particulier de ces régions, veulent, par leur réflexion, contribuer à surmonter les difficultés dues à l’histoire et à mettre sur pied des structures de coopération. Les expériences douloureuses que représentent les guerres, les annexions et les occupations, ont influencé le développement des structures qui présentent parfois des caractéristiques similaires. Du fait des guerres, l’histoire commune est empreinte d’expériences particulièrement difficiles. Ce partage de l’histoire permet non seulement à la recherche de progresser, mais également de propager la confiance à de plus vastes échelons et aussi de mettre en place des structures de coopération. Dans ces interactions transfrontalières, il faut souligner le rôle essentiel du vécu. Ces coopérations peuvent prendre la forme de laboratoires d’idées offrant l’avantage d’une expérimentation à petite échelle. Dans le contexte d’une mondialisation des systèmes éducatifs, les établissements d’enseignement supérieur devraient élaborer des concepts qui prennent en compte les différents niveaux de coopération dans la recherche et notamment l’enseignement. Les expériences d’une coopération fructueuse se multiplient et ne se limitent pas aux historiens. Toutefois, les voies qu’ils suivent dans les trois régions transfrontalières présentées par la suite ont pour ambition de faire des émules.